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Réflexions critiques sur les méthodes visant à renforcer les capacités de recherche en santé mondiale : Séance plénière, 6 novembre 2015

Réflexions critiques sur les méthodes visant à renforcer les capacités de recherche en santé mondiale : Séance plénière, 6 novembre 2015
15 novembre 2015

Marie Baron, Doctorante en santé communautaire, Université Laval

Le renforcement des capacités est un domaine auquel participent des acteurs venant de milieux variés à des échelles diverses. C’est ainsi qu’Erica Di Ruggiero a débuté la conférence plénière de ce vendredi 6 novembre. Pour représenter cette diversité, cinq conférenciers ont été invités à nous présenter leurs réflexions sur les enjeux du renforcement des capacités en recherche en santé mondiale.

Comment mettre en place des partenariats en santé mondiale ? Quels sont les enjeux de ce domaine spécifiques aux différentes régions du monde ? Comment mettre en place et maintenir un carrefour de formation interdisciplinaire en santé mondiale ? sont les grandes questions qui ont été présentées ce matin.

Les conférenciers nous ont partagé leurs expériences diverses. Tim Brewer nous a donné les clés d’un partenariat réussi, tout en nous mettant en garde contre les dangers des organisations universitaires qui coexistent en parallèle des systèmes locaux. Après cette première intervention, Denise Gastaldo a partagé son point de vue sur les enjeux des méthodes qualitatives en santé mondiale, notamment dans un contexte où le milieu académique fonctionne selon des critères de productivité.

À la suite de ces premières présentations qui ont ouvert des réflexions globales sur les enjeux de recherche en santé mondiale, Sharon Fonn a présenté le programme Carta de formation interuniversitaire en Afrique. Carta est un exemple très intéressant et enthousiasmant de renforcement des capacités d’étudiants dans le champ des inégalités de santé et d’éducation, mais aussi de réussite de partenariat international dans ce domaine.

La présentation d’Anne-Marie Turcotte-Tremblay et de Slim Haddad a été le pendant de Carta, avec la description du programme interuniversitaire de formation Santé-Cap. Les deux présentateurs ont montré que Santé-Cap, après six années d’existence, avait su relever les défis d’un programme de formation en santé mondiale et participer au renforcement des capacités d’étudiants venant de différents domaines et de nombreux pays.

Finalement, bien que tous les conférenciers aient partagé leurs réflexions sur les difficultés de la recherche en santé mondiale, notamment dans une perspective de renforcement des capacités, c’est sur un sentiment optimiste sur l’avenir de ce domaine que cette conférence plénière s’est achevée.